Confiance et Estime de soi
Quelles différences entre Confiance et Estime de soi ?
La confiance en soi
La confiance en soi se définit comme une « prédiction réaliste et ponctuelle des ressources personnelles nous permettant de faire face à une situation particulière ».
Elle est associée à la notion de Capacité et permet de répondre à la question : Ai-je les ressources aujourd’hui pour affronter la situation ?
Elle s’articule donc autour de 5 concepts essentiels :
L’estime de soi
L’estime de soi quant à elle se définit comme « une aptitude à éprouver un sentiment favorable à son égard, bonne opinion que la personne a d’elle-même et de la valeur qu’elle se donne ».
Elle est donc plutôt associée à la notion de Valeur et permet de répondre à la question : Ce que je fais est-il valable à mes yeux ? Suis-je moi-même valable (valeur que je m’accorde en tant que personne), aimable (je mérite d’être aimé), et respectable ?
C’est donc un baromètre qui révèle dans quelle mesure nous vivons en concordance avec nos valeurs (qui sont mes motivations, mes moteurs de vie et me permettent de me mettre en action). Elle repose sur l’évaluation de nos actions et de nos comportements pour produire une certaine fierté de nous même.
Quels sont les facteurs qui fragilisent l’estime de soi ?
- culpabilité, dévalorisation (comparaisons dévalorisantes)
- perfectionnisme (se juger au regard de critères impossibles à atteindre)
- rester trop longtemps dans sa zone d’inconfort
- accepter les feedback inconditionnels négatifs
- refuser les critiques constructives
- nier sa responsabilité dans les conflits relationnels
- isolement social
- manque de reconnaissance
- sur-adaptation (vouloir plaire en s’ajustant aux besoins et désirs des autres)
- attendre que le bonheur vienne des autres
- de la maladie, d’un manque de sens, de manipulation, d’abus de confiance
Comment améliorer son estime de soi ?
Tout d’abord, par l’acceptation
Accepter et reconnaître la réalité de ce que l’on est pour travailler sur les éléments à modifier (l’acceptation précède l’action).
On ne peut pas ramasser un objet qui nous dérange si on décide de nier sa présence, de l’éviter ou de le faire disparaître
Accepter, ce n’est pas se résigner et se figer dans l’observation statique mais se demander activement :
- Pourquoi est-ce que ça me fait souffrir ?
- Qu’est-ce que ça vient toucher chez moi ?
- Qu’est-ce que je choisis de faire de cela ?
- Quelle leçon puis-je tirer de cette expérience ?
- Est-ce qu’il y aurait quelque chose sur lequel j’aimerai progresser ?
Et ensuite …
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