La Psychologie Positive
Introduction à la Psychologie positive
La psychologie positive est un champ récent de la psychologie, qui se consacre à l’étude du fonctionnement humain optimal.
La psychologie positive repose donc sur des études, des analyses, des données valides, des observations objectives réalisées par des professionnels. Ce ne sont donc pas des concepts mais bien des pratiques, des apprentissages, des résultats objectivés, avec du recul et des constats.
Ce champ de la psychologie a été lancé par Martin Seligman en 1998.
Martin Seligman est un chercheur en psychologie et professeur à l’Université de Pennsylvanie. Il est convaincu que le bonheur peut s’apprendre et que nous avons tout à gagner à entraîner notre esprit à percevoir ce qu’il y a de joyeux dans notre vie. Pour lui, trois stratégies permettent d’être heureux : la recherche du plaisir, de l’engagement et du sens.
Qu’en pense notre cerveau ?
Du côté des neurosciences, la connaissance du cerveau a permis, dans le même temps, de mettre en évidence la neuroplasticité : le cerveau est un organe qui ne cesse de créer des connexions et de se régénérer, entraînant des possibilités importantes de changement dans nos pensées et nos comportements. On peut donc changer et apprendre de nouvelles compétences à tout âge ! Pourvu qu’on y trouve du sens…
La psychologie positive nous invite donc à entraîner notre cerveau pour lui apprendre à voir le positif dans toutes choses. Et il y a du travail !! En effet, nous sommes biologiquement et socialement programmés pour voir d’abord le négatif… 2 raisons essentielles à cela :
- Tout d’abord, il s’agit d’un processus naturel voulu par notre cerveau : du temps de nos ancêtres très très lointains, la nature était hostile et le danger était partout. Ils devaient donc en permanence être sur leurs gardes pour assurer leur survie. Ceci a donc favorisé le développement de notre cerveau inconscient archaïque, que nous avons tous à l’intérieur de nous et qui nous pousse donc à d’abord porter notre attention sur les choses qui ne vont pas.
- Ensuite, notre éducation renforce le négatif au quotidien : en effet, une étude a montré que nous entendons en moyenne 30 fois moins de positif que de négatif
C’est ce qu’on appelle Le biais de négativité.
Ce que n’est pas la Psychologie Positive
Attention ! La psychologie positive ne nous invite pas pour autant à nier le négatif, qui existe lui aussi, et qu’il est tout aussi important de reconnaître et de prendre en compte ; mais bien à s’entraîner à contrer ce biais de négativité pour arrêter de se focaliser sur ce qui ne va pas et partir à la recherche de ce qui va.
Elle n’est pas à confondre non plus avec la pensée positive, qui a été popularisée par la méthode Coué, qui est une méthode d’auto-persuasion selon laquelle « tout va pour le mieux dans le meilleur des mondes », ou encore “je vais bien, tout va bien” .
En résumé
La psychologie positive va donc plutôt chercher à renforcer ce qui va bien ; et elle est donc en cela complémentaire de la psychologie classique qui s’attache plutôt à soulager ce qui ne va pas.
La question clé dans la psychologie positive est donc : Qu’est-ce qui va bien chez vous ?
Sur la base de ces éléments, le Professeur David Cooperrider (Dr en psychologie des organisations) a mis au point une méthode concrète de conduite du changement appelée l’Appreciative Inquiry, consistant à explorer et à découvrir par des questionnements des situations passées, de manière à valoriser et estimer ce qui a déjà fonctionné, pour faire ressortir les forces et talents des individus ou des organisations.
Vous souhaitez en savoir plus ?
J’organise régulièrement des ateliers collectifs de découverte et de mise en pratique de la psychologie positive. Rejoignez-nous…